mardi 26 mai 2015

P.2015.05.26.Note de lecture publiée sur La Cause littéraire, sur Estelle Fenzy, Chut (le monstre dort), éditions La Part commune.

Mise en ligne sur le site "La cause littéraire" de ma note de lecture sur le livre d'Estelle Fenzy, Chut (le monstre dort) publié récemment par les éditions La Part commune.


lundi 25 mai 2015

P.2015.05.25.Avec et autour d'Epopopoèmémés : rencontres-lectures-dédicaces Falaise, Lisieux, Argentan, Caen (Salon du livre) 29-30-31 mai 2015

4 Présences-rencontres-lectures-dédicaces avec et autour
d'Epopopoèmémés et les éditions Impeccables 
un lien ici : Epopopoèmémés et les éditions Impeccables:

1) Vendredi, le 29 mai 2015, 20 heures : à Falaise, à la Médiathèque
 avec Sanda Voïca, Nadine Laporte et Christophe Béguin.

http://www.falaise.fr/wp-content/uploads/2015/04/PROGRAMMATION-CULTURELLE-MAI-2015-M%C3%A9diath%C3%A8que-du-Pays-de-Falaise.pdf


2) Samedi, le 30 mai 2015, 10 h 30 : à Lisieux, 
 la librairie Les Grands chemins, avec Sanda Voïca, Nadine Laporte et Christophe Béguin.
Un verre offert après la lecture ! 
(la libraire était vigneronne avant d'avoir repris la librairie!)

3) Samedi, le 30 mai 2015,  18 h : à Argentan, la librairie La Curieuse, avec Sanda Voïca, Nadine Laporte et Christophe Béguin  :

4) Dimanche le 31 mai 2015 à Caen
Sanda Voïca au Salon du livre Epoque, 
dédicaces entre 15-17 h
place Saint-Sauveur
au stand de la Librairie AU BROUILLON DE CULTURE - 
Nouveautés normandes 
---- > lien vers l'événement complet :  http://caen.fr/epoque





dimanche 24 mai 2015

jeudi 21 mai 2015

P.2015.05.21.Portrait dans La Manche libre paru le 21 mai 2015. Merci à Denis Bersauter, le journaliste responsable de la section COUTANCES.

Correction à faire : 
à cause de mon accent, il a compris que j'aurais vendu 100 et non pas 5 exemplaires le premier jour, au Salon du livre de Paris ! 


dimanche 3 mai 2015

P.2015.04.21.Note de lecture d'Exils de mon exil par Cécile Guivarch dans Terre à ciel, avril 2015 :


Exils de mon exil, Sanda Voïca, Passage d’encres
Sanda Voïca est roumaine, installée en France depuis déjà plusieurs années. En Roumanie, elle a déjà beaucoup publié. En France, elle écrit en français et nous l’avons déjà lue en revue ou sur internet, comme sur le site de Terre à Ciel où nous l’avions accueillie à notre table. Mais Exils de mon exil est son premier recueil édité en France. Le titre est de lui-même un poème et reflète à lui seul la poésie de Sanda Voïca. Ce livre est celui de l’exil, des exils. En quittant un pays, on s’exile plusieurs fois. L’exil débute par soi : « nègre de moi-même ». L’écriture permet, de la même manière, ce retour sur soi, comme un besoin à assouvir pour être au plus près de soi. L’exil comme « du vide et du plein ». S’exiler de nouveau pour rentrer à l’intérieur. Et pourquoi parler d’exil quand nous partageons tous la même terre, le même ciel. « A qui le ciel ? / A qui la terre ? ». Ce court recueil de poèmes porte de profondes réflexions sur l’exil, et des phrases à méditer : « Etre là où mon cœur bat », « mon corps en liberté et ma tête ailleurs », « De quel air sommes-nous faits ». Sanda Voïca n’hésite pas à faire bouger la langue, à nous donner des images improbables « mes genoux sourient ». C’est une écriture qui nous touche. Une écriture de l’intime. Une voix que nous n’oublions pas et que nous avons envie de suivre pour voir jusqu’où percera cette réflexion autour de l’exil, car je n’en doute pas, Sanda Voïca écrira encore sur l’exil.


P.2015.04.21.Note de lecture d'Exils de mon exil par Sabine Huyn, dans Terre à ciel - avril 2015.

Dans la rubrique
une note de lecture sur Exils de mon exil : 
Pour qui entretient un rapport douloureux, voire violent, avec l’exil, les textes d’Exils de mon exil de Sanda Voïca surprennent, et adoucissent pour un moment ce qui a été de l’ordre de l’arrachement, du deuil et de la solitude. Pour cette poète d’origine roumaine, les angles de l’exil peuvent être estompés par la création (cf. la citation de William Cliff, en exergue au recueil : « Mais peut-être par l’art / on peut se sauver du brouillard ? »). Quand on la lit, on a l’impression qu’elle est là en face de nous, en train de nous parler, ses yeux plantés dans les nôtres, tant ses paroles, directes, sans détours – tout en étant aussi profondes et déconcertantes que la langue qui les délivre paraît simple – lui ressemblent : pleines de délicatesse, d’esprit, de mordant, tout en donnant l’air de ne pas y toucher (« j’ai toujours manqué d’épines », dit-elle joliment, malicieusement, avant de nous planter en plein cœur son « dard en fleur »). Et malgré le fait qu’elle nous arrête en disant « Ne croyez pas qu’avec ces détails / je vous ai tout dit », on a quand même l’impression de la connaître. Mais est-ce important de connaître un auteur qu’on lit, surtout quand on a la conviction que notre intuition à son sujet correspond à la personne qu’elle est ? Et ici, l’on parle d’une âme dont les mots sont le miroir. En effet, à lire Sanda Voïca on réalise qu’elle dénude et même dissèque son âme, dans des poèmes philosophiques, abstraits, qui s’attachent peut-être à révéler quelque chose de son rapport à l’écriture – et du désir qui porte celle-ci – qui serait de l’ordre du dépaysement, mais sans désorientation, plutôt avec le soulagement qu’il la distrait (peut-être) de l’autre exil, le géographique dont j’évoquais plus haut la brutalité intrinsèque – « Et surtout, je reste en guerre permanente », précise-t-elle, avant d’ajouter dans le même poème : « Exil que j’exile dans ces lignes ».
Jamais le jour ne fut plus beau.
Même les rails montent au ciel.
Suis-je ou pas
dans le désert vertical ?
Bonheur estropiant ?
À qui l’innocence ?

P.2015.04.21. Un poème dans Terre à ciel, avril 2015, dans l'anthologie de Sabine Huynh, Saisir au vol.

Et un poème dans l'anthologie "Saisir au vol" par Sabine Huynh, dans Terre au ciel, avril 2015 :

Au commencement était l’orgasme - Sanda Voïca
Au milieu d’un blanc
mat et consistant
ni son ni vue possibles
ni droite ni gauche
ou bas et haut
juste une pression
de tous les côtés
douce et insupportable :
l’orgasme concentré
sans fin
autour de moi
me faisant écrire.
L’orgasme me tient en lui
— corps rétréci par un plaisir
d’avant le monde
ne contenant que moi.
Au commencement était l’orgasme
et moi en lui
le racontant sans fin.
Trois lignes de lumière vive
horizontales
par-dessus ma tête
le haut transpercé
qui deviendra ciel.

Et le monde fut :
l’orgasme étêté
et moi expulsée.
Plaisir sans fin
sera mon nom :
VOÏCA
Et surtout le A
de l’ouverture
de l’Ouvert
la béance.
Au commencement
et par la suite
l’orgasme fut.

Membre du corps de l’orgasme.

P.2015.04.21.Présence dans l'Anthologie de Cécile Guivarch, Terre à ciel, avril 2015 :

Un poème dans l'anthologie de Cécile Guivarch, "Sur une citation de Gandhi", notamment :
« Je ne veux pas que ma maison soit murée de toutes parts, ni mes fenêtres bouchées, mais qu’y circule librement la brise que m’apportent les cultures de tous les pays » (Gandhi):
Parution en avril 2015 :


Les mille-portes de ma prison
Les mille-portes de ma prison :
ces moments de joie inexplicable et inattendue
à la fois expansive et harassante.
Evasion multipliée.
Injonction :
Sois heureuse et croîs !

Plusieurs fois par jour
dans mon cœur aux mille portes et fenêtres
la plus grande joie jamais accordée
à une paresseuse :
aimer.

Dans ma geôle la grâce.
Sanda Voïca

P.2015.03.16.Présence dans la Revue Place de la Sorbonne n° 5 parution mars 2015 : 4 poèmes et une notice par Catherine Fromilhague.

 4 poèmes et une notice par Catherine Fromilhague dans le numéro 5 de la revue papier Place de la Sorbonne. Parution : mars 2015; soirée de lancement : le 16 mars 2015 ( voir lien ici :)