Et
la joie via la sérénité – décantée… Arrivée « comme il faut »,
lentement, présente et ne me quittant plus, parmi les gestes quotidiens, les
sorties, dépenses et les sommeils…
La peur ? La peur… d’écrire,
car… écrire vraiment c’est se… tuer ! La joie – quand même et malgré
tout ? Silence du stylo bille ? Crayon enfin silencieux – ou moins
silencieux que ceux d’avant ?
Plus j’écris, plus je suis gaie et
excitée – et plus je jouis, plus j’ai… sommeil… Et plus je dors, plus je…
quoi ? Ah, oui : plus je dors, plus je cherche le stylo bille en me
réveillant – pour les phrases de réveil !
Sanda Voïca