Mercredi, 9 novembre 2011
Mercredi, 9 novembre 2011
- Donner un titre neuf à un texte immuable. Liqueur d'exception.
- Remplir les livres d'un tel contenu [écrire de telle manière] que même les renards, les animaux sauvages se jettent dessus, pour le déchiqueter et s'en nourrir - viande vivante. Proie pour celui qui a faim.
Mardi, 8 novembre 2011
- Pourquoi "Vidarrabal". Cristian Popescu et sa traduction, puis la mise en scène, à l'Odéon bucarestois, de cette pièce, "Ils ont mis des menottes aux fleurs".
- Se mettre dans un pull chaud, en laine, gris, "d'hiver", et dans un manteau d'hiver aussi, et traverser la ville sous la bruine et dans le brouillard, le soir, pour aller au cinéma, voir le susdit "Vidarrabal". Frissons de plaisirs déjà.
Lundi, 7 novembre 2011
- Le soir, j'étais une falaise, un mur de couleur beigeâtre, dont le haut, la crête, n'était pas lisse, et de la consistance d'un champignon frais. Falaise vue depuis la terre, la mer au fond donc, et très-très loin. Une falaise en "section", et un "bout" seulement, un "échantillon", une coupe géologique, séparée de la terre, suspendue au-dessus de l'eau, détachée - s'opposant à la fois à la terre et à la mer. Une falaise pour une personne, et solitaire de surcroît, et indignée, en retrait à tout. En opposition et en hauteur. Une falaise en chair fraîche, parfumée, de champignon, de son pied, beigeâtre.