Mon poème est prêt - juste à transcrire
pour un livre pauvre, dans la série "Aux confins"
Entrailles à vue
Je vogue, m’agrandis
sous mes propres pas.
Lois et joies
toujours fortes :
celles des parcelles de radis
et d’oignons
faites par moi-même.
Et je ne veux pas savoir
qu’avec chaque geste
j’ai aussi aiguisé chacune des brisures
des mottes de terre
jusqu’à me réveiller
entourée et prise
par de très hauts couteaux.
Je crois avancer abritée par eux quand
TOUTES les parcelles
sont devenues rouges.
Un paysage nouveau dans le monde.
Sanda Voïca