Exils de mon exil, Sanda Voïca, Passage d’encres
Sanda Voïca est roumaine, installée en France depuis déjà plusieurs années. En Roumanie, elle a déjà beaucoup publié. En France, elle écrit en français et nous l’avons déjà lue en revue ou sur internet, comme sur le site de Terre à Ciel où nous l’avions accueillie à notre table. Mais Exils de mon exil est son premier recueil édité en France. Le titre est de lui-même un poème et reflète à lui seul la poésie de Sanda Voïca. Ce livre est celui de l’exil, des exils. En quittant un pays, on s’exile plusieurs fois. L’exil débute par soi : « nègre de moi-même ». L’écriture permet, de la même manière, ce retour sur soi, comme un besoin à assouvir pour être au plus près de soi. L’exil comme « du vide et du plein ». S’exiler de nouveau pour rentrer à l’intérieur. Et pourquoi parler d’exil quand nous partageons tous la même terre, le même ciel. « A qui le ciel ? / A qui la terre ? ». Ce court recueil de poèmes porte de profondes réflexions sur l’exil, et des phrases à méditer : « Etre là où mon cœur bat », « mon corps en liberté et ma tête ailleurs », « De quel air sommes-nous faits ». Sanda Voïca n’hésite pas à faire bouger la langue, à nous donner des images improbables « mes genoux sourient ». C’est une écriture qui nous touche. Une écriture de l’intime. Une voix que nous n’oublions pas et que nous avons envie de suivre pour voir jusqu’où percera cette réflexion autour de l’exil, car je n’en doute pas, Sanda Voïca écrira encore sur l’exil.
Sanda Voïca est roumaine, installée en France depuis déjà plusieurs années. En Roumanie, elle a déjà beaucoup publié. En France, elle écrit en français et nous l’avons déjà lue en revue ou sur internet, comme sur le site de Terre à Ciel où nous l’avions accueillie à notre table. Mais Exils de mon exil est son premier recueil édité en France. Le titre est de lui-même un poème et reflète à lui seul la poésie de Sanda Voïca. Ce livre est celui de l’exil, des exils. En quittant un pays, on s’exile plusieurs fois. L’exil débute par soi : « nègre de moi-même ». L’écriture permet, de la même manière, ce retour sur soi, comme un besoin à assouvir pour être au plus près de soi. L’exil comme « du vide et du plein ». S’exiler de nouveau pour rentrer à l’intérieur. Et pourquoi parler d’exil quand nous partageons tous la même terre, le même ciel. « A qui le ciel ? / A qui la terre ? ». Ce court recueil de poèmes porte de profondes réflexions sur l’exil, et des phrases à méditer : « Etre là où mon cœur bat », « mon corps en liberté et ma tête ailleurs », « De quel air sommes-nous faits ». Sanda Voïca n’hésite pas à faire bouger la langue, à nous donner des images improbables « mes genoux sourient ». C’est une écriture qui nous touche. Une écriture de l’intime. Une voix que nous n’oublions pas et que nous avons envie de suivre pour voir jusqu’où percera cette réflexion autour de l’exil, car je n’en doute pas, Sanda Voïca écrira encore sur l’exil.